Nouvelles d'Italie (7) "Les plus cafoni"(goujats) les enfants....
« Les plus CAFONI » (goujats) les enfants des italiens…
On s’en doutait un peu, mais maintenant une enquête le confirme. Une étude de l’association « donne e qualità della vita » (femmes et qualité de vie) sur un panel de 500 hôteliers européens, nous donne un jugement sans pitié : 66% des hôteliers trouvent que les marmots italiens en vacance sont les plus mal élevés, incivils et irrespectueux.
A se disputer les lauriers de la mauvaise éducation sont, presque à égalité, les enfants des romains et des milanais, suivis par les enfants des napolitains, des turinois, des bolognais et autres villes du sud de l’Italie.
Ce sont les enfants des florentins, des ombriens et des vénitiens qui recueillent les jugements les plus positifs.
Aux marmots italiens les hôteliers reprochent d’être irrespectueux et incivils et souvent dérangeants pour les autres clients de l’hôtel. Dans 22% des cas il est fait grief d’une excessive vivacité mal placée : hurlements, gros mots, chahuts et caprices dans les chambres et les espaces communs. Dans 20% des cas les hôteliers reprochent les courses dans les couloirs et dans le hall, dans 17% des cas les dégâts aux lieux (tags sur les murs et objet cassés).
15% des interviewés estiment qu’à table les enfants italiens sont mal élevés et capricieux : voix trop haute, pleurnicherie, courses entre les tables. 12% de l’échantillon affirme que les enfants italiens trouvent amusant jouer avec l’ascenseur alors que 9% (seulement pourrait-on dire) se plaint de l’habitude du haut volume du son télé et radio dans les chambres.
De cette enquête il ressort que les enfants les plus appréciés par les hôteliers sont les suédois, suivis des danois, des suisses, des irlandais et des anglais.
Moins bien jugés, mais toujours plus positivement que les italiens, les enfants espagnols et russes.
A propos des gros mots : que peut-on s’attendre d’un enfant qui entend un certain Bossi dire « ne me casse pas le c…. » à tout bout de champ et des vaffa… à la télé comme s’il en pleuvait ?
Le langage des italiens au quotidien est devenu une litanie de gros mots égrenés dans la plus fangeuse vulgarité verbale. Alors peut-on s’étonner de celui des enfants ?
Nota : à l’origine le mot cafone désignait un paysan du sud de l’Italie. Ce n’est par suite de la migration vers les villes que ce mot a pris les sens péjoratif de paysan et plus tard encore celui de mufle, goujat, butor.